En Lombardie comme dans les Dolomites, les chantiers s’activent et les anneaux olympiques s’affichent déjà sur les façades. À moins de cent jours du coup d’envoi, le pays hôte peaufine les derniers détails d’une organisation voulue plus durable.


Des avancées inédites pour les femmes

Ces Jeux marqueront une étape historique pour la parité. Pour la première fois, les distances de ski de fond seront identiques pour les femmes et les hommes. Les sauteuses à ski auront accès à l’épreuve du grand tremplin, jusque-là masculine, et la luge accueillera un double féminin pour la première fois.

Selon le Comité international olympique (CIO), les femmes représenteront environ 47 % des athlètes engagés – un record pour des Jeux d’hiver. Cinquante épreuves seront féminines, cinquante-quatre masculines et douze mixtes. Seul le combiné nordique reste encore réservé aux hommes.

Le retour des hockeyeurs tricolores

Vingt-quatre ans après Salt Lake City, les équipes de France masculine et féminine de hockey sur glace feront leur retour olympique. Les Bleus ont été repêchés après la suspension des sélections russes et biélorusses. Ils affronteront notamment le Canada et la Suisse, tandis que les Bleues disputeront leurs premiers Jeux face à l’Allemagne, au Japon, à la Suède et à l’Italie.

La neige artificielle au cœur des débats

Dans les Alpes italiennes, la majorité des pistes dépendront de la neige de culture : plus de 580 000 m³ seront produits à Livigno, soit plus de la moitié du total nécessaire. Si les organisateurs assurent un usage « raisonné » de l’eau et de l’énergie, les associations environnementales dénoncent un modèle à bout de souffle face au réchauffement alpin.

Le ski-alpinisme fait son entrée

Grande nouveauté de 2026 : le ski-alpinisme devient discipline olympique, avec trois épreuves (sprint hommes, sprint femmes et relais mixte). Sport d’endurance et de montagne par excellence, il symbolise le retour des Jeux à leurs racines. La Française Émily Harrop, double championne du monde de sprint, figure parmi les favorites.

Tina et Milo, les mascottes de Milan-Cortina

Les deux hermines Tina et Milo incarneront ces Jeux d’hiver. Leurs pelages changeants symbolisent l’adaptation et la résilience. Milo, mascotte paralympique née sans pattes, se déplace grâce à sa queue ; Tina représente les Jeux olympiques. Ensemble, ils illustrent la complémentarité entre Milan et Cortina, la ville et la montagne, la modernité et la nature.