Ok, ok, on s’est fait éclater sur le Mur des Champions face à Gap en super finale, mais bon… vice-champion quand même !

Avant ces moments mémorables, et pour vraiment me préparer psychologiquement à ce qui allait nous tomber dessus, j’ai notamment acheté des bouquins Intervilles et visionné une bonne cinquantaine d’épisodes des années 1960 à 2010… 

Dans ces archives, je suis tombé sur la version britannique d’Intervilles, intitulée It’s a Knockout. Une vraie pépite ! Et vous verrez, elle a très certainement inspiré la nouvelle version française.

L’histoire derrière It’s a Royal Knockout

Cette version britannique a été impulsée en 1987 par certains Windsor, et c’est complètement génial. Charles, Anne et Andrew, les aînés de la reine Elizabeth II, ont souvent fait la une pour leurs histoires plus ou moins scandaleuses. Mais le petit dernier, Edward, était l’enfant sage de la famille. 

Mais en 1987, Edward a une idée… Absolument génial. Après avoir réfléchi à son avenir et cherché un métier épanouissant, il se tourne vers… le divertissement. Et oui, malgré l’histoire houleuse des Windsor avec la télé (bonjour le documentaire de 1968, désormais enfermé dans les caves de la BBC), Edward voulait tenter l’aventure.

Il imagine une version britannique d’Intervilles avec des célébrités : Christopher Reeve, Margot Kidder, Jane Seymour, Michael Palin, John Cleese, Gary Lineker, Meat Loaf et John Travolta. Pour le grand show… il embarque sa famille ! Charles refuse et interdit à Diana de participer, mais Andrew, Fergie et Anne acceptent, inconscients du chaos hilarant qui se prépare. La reine, après de longues hésitations, dit oui… à condition que ses enfants soient capitaines d’équipes et non simples candidats.

Et c’est le carnage… mais quel kiff !

Le 19 juin 1987, It’s a Royal Knockout débarque sur les écrans. Edward, Andrew, Fergie et Anne sont déguisés en costumes royaux de pacotille. Face à eux, Rowan Atkinson (futur Mister Bean) se moque ouvertement de la famille royale.
Courses géantes, canons humains, batailles de jambons, courses en sac… Fergie encourage la foule façon pompom girl : "Donnez-moi un B… !!!", tandis qu’Anne, défaitiste, semble préférer disparaître...

Malgré tout, l’équipe récolte un million de livres pour des associations. Michael Oswald, proche d’Elizabeth II, jugera la soirée : "C’est un désastre qui n’aurait jamais dû être autorisé"… et oui, certains ont mal compris le génie de l’affaire. Le lendemain, Edward organise une conférence de presse et demande : « Alors, qu’en avez-vous pensé ? »… pour seule réponse, un fou rire général des journalistes. 

Pour moi, ce moment reste un véritable bijou : des royaux qui se prennent au jeu, des défis absurdes, du rire et de la folie à chaque instant. Contrairement au documentaire de 1968, It’s a Royal Knockout n’a jamais été censuré et est toujours dispo sur YouTube.