Une expédition hors norme espère bien changer ça.
Le 2 juillet 2025, Richard Pettigrew, archéologue américain bien connu du milieu, a annoncé devant la presse internationale son ambitieux projet : percer enfin le secret de la disparition d’Amelia Earhart.
Lors de sa conférence, Pettigrew a sorti ses arguments : une série de photos satellites d’un petit atoll en forme de virgule, perdu au milieu du Pacifique. Sur l’une d’elles, un détail intrigue. Une forme étrange, repérée dans un lagon, baptisée le « Taraia Object ». « Ce que nous avons là est peut-être notre meilleure chance de clore enfin cette affaire », a déclaré l’archéologue. « Il faut aller voir sur place. Et on espère bien revenir avec des preuves. »
Prévue initialement en novembre, l’expédition a été repoussée à cause d’un risque de cyclone. Mais pour Pettigrew, impossible de renoncer. Son hypothèse repose sur l’analyse de 29 images satellites prises entre 2009 et 2024 : selon lui, l’avion d’Earhart se serait posé sur un atoll inhabité des Kiribati après un déroutage. Sur une photo de 2015, une anomalie visuelle attire l’attention : ce fameux « Taraia Object ». D’après Pettigrew, sa taille correspond exactement aux dimensions de l’avion d’Amelia. « Elle a peut-être espéré être secourue, refaire le plein et repartir », imagine-t-il. « Mais tant qu’on n’aura pas mis les pieds sur place, impossible de l’affirmer. Et c’est justement ce qui rend notre mission si excitante. »
Début 2026, l’équipe — composée d’une poignée de scientifiques, de plongeurs, de cameramen et même d’une astronaute — embarquera depuis Majuro, capitale des îles Marshall, pour six jours de navigation jusqu’à Nikumaroro, ce minuscule atoll de 7 km de long. Là-bas, dans la jungle, direction la zone du « Taraia Object ». Sur place, ils utiliseront magnétomètres, sonars et drague hydraulique pour tenter de dénicher le Saint Graal de l’aviation. « Trouver l’Electra serait la découverte d’une vie », confie Pettigrew. « Peut-être qu’on reviendra les mains vides… mais ne rien tenter, ce serait pire. »
Presque 90 ans après sa disparition, Amelia Earhart continue donc de faire rêver, fasciner et interroger. Et si, cette fois, la réponse se trouvait enfin au fond d’un lagon perdu du Pacifique ?









